DÉCOUVREZ LE JUJITSU
Né au temps des samouraïs, le jujutsu* fait la synthèse d’un patrimoine technique visant le contrôle d’un adversaire à mains nues, une richesse japonaise unique au monde ! Entraînant son corps comme une arme, le jujitsuka connaît les clés douloureuses, il sait frapper et projeter. Au-delà, il s’entraîne à percevoir et à maîtriser dans le présent l’enjeu universel toujours renouvelé de la défense personnelle. Sans peur et sans illusion, à la fois souple et ferme comme le bois d’une lance, il borde le monde qui l’entoure avec le sens du réel, de bons appuis au sol et un cœur fort.
Dans cette quête, il a toujours le principe « ju » (柔) pour le guider, l’art de l’adaptation à l’autre, le contournement de la force pour mieux la retourner contre l’agresseur.
L'HISTOIRE DU JUJITSU
Au commencement était le champ de bataille, lors des affrontements de clans de l’âge guerrier du Japon. Fort de son sabre et de sa lance, le samouraï en était pourtant parfois privé pendant l’affrontement. Il devait alors savoir faire face à mains nues aux adversaires, être capable de bloquer, de projeter, de briser et de maintenir. À partir du XVIIe siècle et la période Edo, la paix entre les provinces japonaises a permis de laisser les lames au fourreau, mais a renforcé encore l’importance de ces techniques complémentaires, devenues techniques principales. Dans les couloirs des palais comme dans les salles de police, les besoins se sont multipliés, comme les écoles. Variées dans leurs méthodes et dans les techniques mises en avant : frappes, projections, contrôles, clés articulaires… elles identifiaient toutes un principe sous-jacent, un secret ancien du monde oriental : « Ju » (柔), traduit souvent en français par « souplesse », mais au sens de souplesse de l’esprit comme celle du corps, la capacité à s’adapter à la force et à l’intention d’un adversaire, en faisant en sorte d’utiliser sa volonté agressive contre lui.
Le « ju-jutsu » est « la méthode souple », l’art de la douceur, c’est-à-dire la recherche du procédé le plus direct et le plus économe, le geste précis le plus pertinent pour la situation. Être souple et ferme comme le bois d’une lance. Il trouve ses origines dans les intuitions très ancienne du taoïsme au Ve siècle avant J.-C.. Lao Tseu écrivait dans le Tao Te King : « La douceur l’emporte sur la dureté, et la faiblesse sur la force ». C’était le principe caché au cœur des méthodes, qu’on ne révélait qu’aux élèves les plus aptes, à cette époque où ce savoir maîtrisé était une puissance considérable.
Désarmer en maîtrisant les torsions de poignet ou d’épaule, céder sur une poussée et profiter du déséquilibre adverse pour lancer une projection, connaître les méthodes pour faire perdre connaissance… « Ju » est dans chacun de ces gestes et de ces situations. Formé en ce qui le concerne à deux écoles traditionnelles de ju-jutsu différentes, la Kito-ryu (école de l’ascension et de la chute) et la Tenjin Shinyo-ryu (la divine école du saule), Jigoro Kano fit des concepts collectés et transmis par ces écoles la base de son judo.
De nombreuses « ryu » de ju-jutsu existent encore au Japon, continuant à transmettre leur propre patrimoine technique préservé et à se concentrer sur leurs préoccupations originelles : comment désarmer un adversaire ? Le contrôler ? France Jujitsu propose une synthèse qui s’enrichit encore, s’exprimant sous différentes formes et systèmes avec, comme principe directeur, la recherche sans cesse réactivée dans le présent de la défense de soi. Dans le monde d’aujourd’hui, le jujitsu représente à la fois l’immense richesse d’un patrimoine ancestral absolument incomparable, avec ses principes fondateurs et ses méthodes d’acquisition de la maîtrise, avec son cadre culturel et spirituel, et, en même temps, une recherche ouverte, sans limite, de ce qui fait l’efficacité à mains nues. Il est temps d’entrer dans le monde du jujitsu.
Jujutsu, jujitsu ou jiu-jitsu ?
Les dictionnaires spécialisés dans le passage des « kanji » au « romanji », c’est-à-dire du passage des idéogrammes sino-japonais aux lettres romanes, indiquent que la bonne graphie est « ju-jutsu ». La France suit néanmoins une habitude quasi centenaire de légère déformation phonétique. C’est la graphie « jitsu » qui y est la plus couramment utilisée et c’est celle qui est privilégiée par la fédération française de judo. On trouve aussi la graphie « jiu-jitsu », plutôt utilisée dans les pays hispaniques et lusitaniens.
POURQUOI FAIRE DU JUJITSU ?
LE JUJITSU, LE SPORT DE COMBAT LE PLUS COMPLET
FORCE / VITESSE / SOUPLESSE
Judoka ou non, pourquoi ne pas élargir la palette technique ? Projeter, oui. Mais être capable aussi de parer, frapper, placer des clés d’épaule ou de genou, enchaîner un coup de pied visage avec une projection et une immobilisation, c’est le projet du jujitsu. Maîtriser son corps et son esprit avec la méthode de combat la plus complète techniquement, chercher sans cesse l’efficacité, une belle façon de se construire et d’avancer, de faire de soi ce que le stratège Sun Tzu dit du bon guerrier : « Notre invincibilité dépend de nous ».
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L'ART DE L'AUTO-DÉFENSE
Expérience / confiance / parer-riposter
Maître de lui, confiant en ses moyens, tranquille et droit comme une lame au fourreau, le jujitsuka ne craint pas son environnement. Percevoir, anticiper, réagir avec pertinence. Esquiver pour mieux déséquilibrer un agresseur, parer pour riposter, devenir le maître des espaces, à l’aise debout comme au sol, une quête de sens, de gestes justes qui vous accompagnera toute une vie… et peut même un jour la sauver. Partez à la découverte des concepts et des gestuelles les plus aboutis dans la perspective de la défense personnelle… avec le sourire et le plaisir de retrouver le tatami et les amis !